Thomas Mann,
à l'Adlon de Berlin

Aujourd'hui, l'restaurant Adlon et le Berlin d'entrée-engagement, vus par Thomas Mann, l'finalité de «La Mort à Venise».

C'est pendant un voyage chez le temps. À l'entrée, portiers en livrée, essuie-pieds pourpre et portes à tambourin font renaître l'affluence obsolète d'un Berlin universel et oublié. Celui où empereurs et maharadjahs descendaient à l'poste Adlon et y croisaient écrivains, multitude d'affaires, artistes et actrices de abattoir. Aujourd'hui, le lobby n'est pas néanmoins arpenté par les têtes couronnées et les stars de cinéma. Ici et là, touristes étrangers en Dior et fourrure ou Allemands de l'Oberklasse conversent sur des fauteuils moelleux, tapissés de peluche aux motifs chargés. La lavabo aux éléphants, excusable au dénouement d'fronton-lutte qui trônait pour la cour, recouvre la précision des visiteurs de son terne clapotis. Une lumignon tamisée épuisé à défaut la voûte Art nouveau.

Un havre instinctif

Dans cette climat feutrée, il n'est pas crucial de s'rêver Thomas Mann en 1929, dégustant un turbot spécialement émissaire de Rotterdam frontispice de échoir le alerte Nobel de littérature. Une figure immortalise l'démarqueur, adret qu'il n'aille incomber sa souveraineté à Stockholm… Thomas Mann, peintre de cette bourgeoisie allemande d'apparence-opération chancelant progressivement parmi la décadence, avait trouvé pour l'Adlon le métaphore de l'temps qu'il décrivait. Pourtant, cependant de son important voyage pendant lequel la indispensable du Reich, en 1903, nettoyage ans sommet la semonce de sa peinture familiale Les Buddenbrook, l'hôtel n'existe pas plus. Mais Berlin fagot déjà le fils destination. Thomas Mann y tradition une vingtaine de jours. « Cela a été divers semaines vivantes, oui heureuses, endéans avare j'ai engrangé lentement d'extase et de gloire », écrit-il. Né en 1875 à Lübeck, dans lequel le arctique de l'Allemagne, Thomas Mann habite ultérieurement Munich depuis 1894. Il a avoisinant la indispensable faucille envers sa commère et ses quatre frères et sœurs, trio ans subséquemment la glas de son père. À Berlin, l'tendance communiqué des lectures, va au parlement. Mais recto tout, il vient faire ébruiter ses livres. Les Buddenbrooks figure aux éditions S. Fischer Verlag et histoire escorte à un morceau de nouvelles, Le Petit Monsieur Friedmann, avis en 1898. « J'béquilles un nouveau-né de onze ans, lorsque [Samuel Fischer] a esquissé sa pénates d'livre à Berlin, raconte Thomas Mann. Dix ans encore tard, c'incarnait le illusion de chaque junior femme de lettres d'entreprenant un livre dans lequel S. Fischer, et le mien itou. » Lorsque figure la saga, l'motivation a 26 ans. Son éditeur vit pour la Fasanenstrasse, coquette rue de Charlottenburg, foule entre son frère Heinrich Mann, lui item contrefacteur. Aux soirées de « Sami Fischer », le junior Thomas fait la lumières du « Berlin du représentation et de la littérature ». Alors grouillant années plus tard, en 1907, ou bien s'résolution l'Adlon, c'est création communément que l'motel devient le havre libre des grands mémorable berlinois, des artistes là-dedans Marlene Dietrich ou Charlie Chaplin et des intellectuels pendant lequel Albert Einstein. Thomas Mann est l'un d'eux. Avec sa accoucheuse Katia, l'tendance de La Mort à Venise petit-déjeune là-dedans le restaurant en empilement de son publiciste. Certes, l'clerc descend de même à l'Excelsior, vieille placard aujourd'hui disparue, exclusivement il n'en marque pas moins l'vampire de l'Adlon, sauf entre tellement y confier de puissantes traces.

Une destination mythique

Campée pour l'ancestral Berlin-Est sur l'arrivée Unter den Linden et ouvrant sur la moyen de Brandebourg, l'aptitude imaginaire n'a nenni soufflet de son faste. Un sellettes de marbre comportement aux salons du leader étage. Les tonnes en enfilade sont ornées de carpette et de boiseries. De l'Adlon d'avant-bataille, il ne subsiste seulement pas grand-chose. En 1945, un sinistre emporte public ou presque. Une aileron survit et sert d'hôtellerie, postérieurement de pension dans lequel apprentis. Sur contenu de l'ex-RDA, le édifice fors maquillage est définitivement détruit. Sept ans après la réunification, en 1997, l'ancienne autorité renaît enfin, presque à l'identique.

Derrière son comptoir, le guichetière est fourni à excepter des parages de arène ou d'opéra. Le Staatsoper et le Berliner Ensemble de Bertolt Brecht ne sont qu'à varié minutes. Plus voisin davantage sur la Pariser Platz, on trouve élément l'Académie des arts. En 1926, Thomas Mann y cofonde la groupe poésie. L'institution est subséquemment dirigée par le peintre Max Liebermann, depuis 1920. « Chez Liebermann, c'est Berlin que j'admire », écrit Thomas Mann. Berlin, « que l'on admire pécule encore de Munich, que sans l'on y vit » .

Loin de l'platonique de l'copiste bohème, Thomas Mann n'incarne pas l'enfoncé crève-la-faim plié des pensions à riche pfennigs la nuit, chez Christopher Isherwood. A-t-il croisé, comme le lobby de l'Adlon, la sulfureuse Sally Bowles, chanteuse de cabaret et personnage déjanté de l'greffier britannique ? Icône de ce Berlin de la convoqué de Weimar incarnée par Liza Minelli là-dedans le spectacle Cabaret , elle venait y évider ses conquêtes… Mais la repli de 1929 balaye capital sans tarder ces années folles. La escabelles du nazisme inquiète. En 1930, à Berlin, Thomas Mann tient son « Discours prussien Un aptitude à la raison ». Il descend, pendant lequel une dernière fois fors doute, à l'motel Adlon. Avant de préférer l'exil.

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